The Reading Club #16 / Mes Dernières Lectures

mercredi, avril 12, 2017

Bonjour vous! J'espère que vous allez bien?! De retour cette semaine avec une nouvelle édition du Reading Club! Quand bien même je manques d'inspiration, je poursuis assidûment mes moments lectures, dont je ressors avec l'envie de vous en parler.

Cette semaine, je vous parle d'un gros pavé de Jim Fergus qui m'a laissé indifférente, un polar d'Harlan Coben comme on les aime, et un essai de Sylvain Tesson, qui m'a fait voyagé, aussi bien dans les paysages que dans mes pensées (elle est mignonne la cocotte, ça fait partie du but d'un essai...)




Marie-Blanche, Jim Fergus

 Ce que nous dit la 4e de couverture 
"Lake Forrest, Illinois. A 96 ans, la vieille dame à laquelle Jim Fergus rend visite à l'air bien inoffensive...Renée de Fontarce McCormick, sa grand-mère, est pourtant une femme de tête, au caractère entier, qui a connu un destin hors du commun. De son aristocratique France natale aux rives du Nouveau Monde en passant par les sables d'Egypte, Jim Fergus retrace son parcours et voit petit à petit apparaître le visage de sa propre mère, Marie-Banche. Pour essayer de comprendre; pour, peut-être renouer avec les femmes de sa vie."

 Mon avis 
Aheum. Clairement pour m'attaquer à un pavé de plus de 700 pages, j'aurai bien volontiers préféré entamer le Tome 2 d'Outlander. 
Jim Fergus retrace en effet l'histoire de sa grand-mère, de son enfance et à travers plusieurs étapes de sa vie, qu'il entrecoupe de passages sur la jeunesse puis les dernières années de sa mère. Pour parler d'abord des bons points (enfin ça pourrait), Jim Fergus nous fait traverser avec le temps et nous fait découvrir dans le détail et assez finement les us et coutumes, les moeurs et les destins d'une famille aristocratique au travers de la campagne française, toujours désireuse de ne pas dénoter dans les beaux cercles et de rester maître de leur domaine. Ce vecteur de l'histoire est bien orchestré et on part pour le domaine familiale de Renée, puis pour l'Egypte, ses riads (je suis pas sur qu'on dise ça pour l'Egypte...) et son désert envoûtant.Voilà j'ai fini pour les bons points.
Bien sûr toujours à mon avis, mais j'ai été très déçu par ce livre. Jim Fergus dépeint sa grand-mère et son caractère de cochon, auquel on n'adhère pas et auquel on ne peut accorder que le mérite d'avoir toujours suivi sa propre voix et ses envies. Et lire l'histoire d'un personnage qu'on n'aime pas et qu'on ne comprend pas, je vous promets que c'est pas facile. 
En parallèle, on suit aussi la jeunesse de sa mère, Marie-Blanche, qui grandit et évolue dans l'ombre de la grandeur hautaine et désagréable de sa propre mère Renée. On suit la descente, dès l'adolescence, de Marie-Blanche dans l'alcool, dont l'abstinence sera toujours un objectif inatteignable et qui la pousse du haut de la balustrade alors que Jim est encore jeune. Même si grandir dans l'ombre du personnage déroulé par Jim, a forcément jouer dans ses névroses, je ne suis pas parvenue à m'attacher non plus à ce personnage, sans caractère, sans envie, sans tempérament.
Dès les 100 premières pages je n'ai pas accroché, et pourtant j'avais envie de voir où l'auteur voulait en venir, ce que je me suis dit jusqu'à la fin. Je n'ai pu accrocher ni aux personnages, ni à leurs histoires, et je n'ai pas compris pourquoi appeler le livre Marie-Blanche, alors qu'elle ne fait que de la figuration dans ce récit. Je pense bien être dure avec ce livre et ces personnages qui ont réellement existé, mais la déception m'y pousse.

*

Tu me manques, Harlan Coben

 Ce que dit la 4e de couverture 
"Kat Donavan est flic à New York. Comme père, comme son grand-père avant elle, presque comme une malédiction familiale. Kat est jeune, plutôt mignonne, mais célibataire. Alors, quand la renversante Stacy, sa meilleure amie, l’inscrit sur un site e rencontres, Kat cède, se connecte, surfe... et tombe soudain sur un mot juste après le meurtre de son père, il y a dix-huit ans. Après un premier contact froid, étrange, le doute s'installe. Qui est-il vraiment? Au même moment, un adolescent vient lui faire des révélations troublantes. Des révélations qui télescopent les apparences, ébranlent les certitudes et font resurgir un effroyable passé..."

 Mon avis 
Indéniablement Harlan Coben maîtrise son schéma narratif et les ficelles de ses romans. Ceux qui auront lu plusieurs Harlan Coben comprendront ma difficulté à donner un avis critique et littéraire sur ce libre. En résumé, ce nouveau polar répond au standard que Harlan Coben a créé et dans lesquels il excelle. Il répond exactement à ce que j'avais envie: une intrigue à suivre, qu'on lit avec plaisir et qu'on oublie assez vite. A force de connaître son oeuvre, j'ai réussi trouver le dénouement, et comme d'habitude, il nous réserve toujours un point final auquel on aurait pas penser et qui fait plaisir (parce que tout savoir avant la dernière partie d'un polar, ça frustre quand même).

*

Dans les forêts de Sibérie, Sylain Tesson

 Ce que dit la 4e de couverture 
" Assez tôt, j'ai compris que je n'allais pas pouvoir faire grand-chose pour changer le monde. J e me suis alors promis de m'installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les fôrets de Sibérie. J'ai acquis une isba de bois, loint de tout, sur les bords du lac Baïkal. Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j'ai tâché de vivre dans la lenteur et la simplicité. Je croix y être parvenu. Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverture sur un lac suffisent à l'existence. Et si la liberté consistait à posséder le temps? Et si la richesse revenait à disposer de solitude, d'espace et de silence - toutes choses dont manqueront les générations futures? Tant qu'il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu."

 Mon avis 
Il y avait un moment que je voulais le lire, et après avoir pris le temps de l'amadouer de loin, je m'y suis plongée avec grand plaisir. Sylvain Tesson nous raconte son quotidien au milieu de la nature sauvage de la lointaine Russie, de sa violence et de sa beauté, et de sa réflexion et son besoin de retour à la simplicité. A la contemplation, à la frugalité, à l'effort naturel, les quelques mois que l'auteur nous raconte nous immerge dans les longues heures de sa retraite au bord d'un lac,à la recherche de l'essentiel. Lassé d'aller toujours plus loin, plus vite, sans profiter de ses moments et de ce qu'il possède, il se déleste de tout pour s'enrichir de ce qui s'offre à lui et se mérite. 
J'ai pris grand plaisir à m'immerger dans ses journées et d'attendre avec lui l'heure dorée. J'en suis ressortie avec la folle envie de faire la même chose. Ne peut-on pas tous s'octroyer quelques heures, quelques jours pour redécouvrir la Nature, et sa nature?

***

Et vous, quels ont été vos dernières lectures ? Des livres vous ont-ils déçus, ou bien au contraire fascinés et bouleversés?

Très bonne semaine à vous 😊





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